On parle de diversité biologique pour rendre compte de la richesse et de la diversité des formes de vie qui peuplent notre planète. C’est la diversité de toutes les formes de vie animale (dont l’espèce humaine fait partie), végétale, microscopique sur Terre et de toutes les relations que ces espèces tissent entre elles et avec leurs milieux.
Les chercheurs ont identifié et décrit 1,7 million de types d’organismes différents (espèces). Chaque année ils découvrent 16 000 nouvelles espèces qui enrichissent le catalogue du vivant.
La diversité du vivant, c’est un foisonnement de beauté et d’inventivité. C’est aussi une ressource vitale pour l’humain.
Il y prélève l’essentiel de ses besoins, comme la nourriture, les médicaments, les matières premières. Grâce aux nombreuses interactions que les organismes vivants tissent entre eux et avec le milieu dans lequel ils évoluent, la diversité du vivant contribue également, dans une large mesure, à instaurer et entretenir les conditions nécessaires au maintien de la vie sur Terre, comme la formation des écosystèmes, des habitats, la régulation du climat, l’épuration de l’eau.
Surexploitation, pollution, dégradation des écosystèmes du fait de l’activité humaine, sont responsables de la disparition de nombreuses espèces ou menacent leur survie.
Il existe 3 niveaux de diversité biologique, reliés les uns avec les autres :
• la diversité génétique (des gènes) ou diversité intraspécifique : elle correspond à la diversité qui existe au sein d’une espèce, entre les individus d’une même espèce ;
• la diversité spécifique (des espèces) : elle distingue les espèces les unes des autres ;
• la diversité écosystémique (des écosystèmes) : elle correspond à la diversité des différents groupements d’espèces (animales, végétales, microscopiques) en interaction les unes avec les autres et avec leurs milieux. C’est de là que découlent les écosystèmes (par exemple une prairie, un lac, une forêt, une pomme en décomposition, l’estomac d’une vache, etc.).
Notre connaissance de la biodiversité est très incomplète : pour les oiseaux, par exemple, les chercheurs estiment qu’il reste moins de 1 % d’espèces à découvrir. Pour les insectes, on ne connaît à l’heure actuelle que 10 % des espèces estimées, et pourtant, ce sont de loin les espèces les plus décrites (950 000 espèces d’insectes parmi 1 300 000 espèces animales décrites), ce qui signifie que nous vivons véritablement dans un monde d’insectes. Quant aux bactéries, c’est 99 % des espèces que l’on ne connaît pas ! On voit ainsi que notre perception de la biodiversité est en grande partie faussée.
Contrairement à ce que nous pourrions penser, la plus grande partie de la biodiversité, ce ne sont pas les grands animaux à poils, à plumes, ni même les insectes ou autres invertébrés.
Ce sont tous les micro-organismes invisibles à nos yeux, comme les bactéries, qui font preuve d’une impressionnante créativité de biodiversité depuis le début de leur évolution.
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pdf / 0.20 MB Publié le 15/11/2021 |