Les stéréotypes résultent de processus spontanés de catégorisation et de généralisation par notre cerveau. Ils nous apprennent à reconnaître rapidement les choses, les personnes, les situations. Mais si nous n’y prenons pas garde, ces stéréotypes peuvent devenir des préjugés.
Ces préjugés peuvent avoir des conséquences réelles, qui amènent notamment à la discrimination.
Un peu de vocabulaire permet tout d’abord de distinguer ces différents termes :
• Les stéréotypes forment un ensemble de croyances partagées par un groupe ou une société, sur des personnes, des groupes et leurs membres. Ils peuvent être positifs ou
négatifs. C’est une image mentale extrêmement simplificatrice, attribuée à des personnes sur leurs valeurs, leurs traits physiques, moraux, intellectuels qu’ils sont censés partager.
Il ne tient pas compte des différences individuelles des membres d’un groupe.
• Préjuger signifie « juger avant ». Le préjugé peut s’appuyer sur un ou plusieurs stéréotypes et aboutit à un jugement non vérifié sur une personne ou un groupe de personnes, mais que l’on croit exact.
• On parle de discrimination lorsqu’une personne est traitée de manière inégale par rapport à une autre personne, dans une situation comparable (accès à l’emploi, à l’éducation, au logement, aux soins, aux biens et services), et que cela ne se justifie pas. Selon la loi française, les critères de discrimination sont : l’origine, le sexe, la situation de famille, l’apparence physique, le patronyme, l’état de santé, le handicap, les moeurs ou l’orientation sexuelle, l’âge, les opinions politiques, les activités syndicales, l’appartenance ou la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, nation ou religion déterminée.
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pdf / 0.20 MB Publié le 26/10/2021 |